De plus, la castration entraînait un développement de la cage thoracique, d’où une puissance hors de portée des chanteuses. Les castrats furent, pendant deux siècles, le symbole du bel canto. Puissante et d’une souplesse sans égal, leur voix pouvait couvrir l’étendue de trois octaves, comprenant tous les registres connus, du soprano à la basse. Cet éclat incomparable, mêlé au trouble produit par leur ambiguïté sexuelle, est à l’origine d’une véritable fascination exercée sur le public et les compositeurs. » (Bertrand Dermoncourt, L’Express, Paris, 2009).
Programme
- Antonio Vivaldi L’Estro Armonico Op. 3 (1711)
Concertos pour 1, 2 et 4 violons et violoncelle: No4 RV 550, No5 RV519,
No6 RV363 - Leonardo Vinci « Quell’amor che poco accende » (Catone in Utica)
- Georg Philipp Telemann Concerto Polonois TWV 43:B3, I. Dolce — II. Allegro
- George Frideric Handel « Ah ! Ruggero crudel… » (Alcina)
- Georg Philipp Telemann Concerto polonois TWV 43:B3, III. Largo — IV.
- Allegro Pablo Ortiz / Joseph Brodsky « Nativity » (commande MdL 2022)
Avec
LAURENCE GUILLOD soprano
MUSIQUE DES LUMIÈRES
ANNA TROXLER, SEVERINE COZETTE,
ROBERTO RUTKAUSKAS, JAMILA GARAYUSIFLI, violons solistes
FACUNDO AGUDIN direction
- 20.04.2024 – 19:00
- espace La Velle, Le Noirmont
- Musique des Lumières